LOUP : LE GOUVERNEMENT AU PIED DU MUR


Le plan loup 2018/2023, guidé par une « Expertise scientifique Collective » (composée d’experts dont la sensibilité ou l’appartenance écologiste n’a pas été précisée) avait fixé pour objectif un seuil de viabilité de 500 loups en France, à atteindre en 2023, arguant d’une forte mortalité des loups, liée en particulier aux tirs autorisés.

Loup pris dans un piège photographique

Ce qui est faux, puisque de 2004 à 2017 le total des prélèvements de loups autorisés en France a été de 198 spécimens, mais sur ces 198, seulement 125 ont été prélevés.
125 sur 13 ans, soit moins de 10 par an en moyenne. Un mensonge de plus, à ajouter à celui concernant le taux de reproduction, donné par l’expertise à « un reliquat de croissance de 5% », alors que les chiffres observés officiels donnent un taux de croissance de 22% !

Or la situation actuelle est la suivante :
Prédation: déjà plus de 12.000 animaux (ovins, caprins, bovins, équins) dévorés ou tués. Coût pour le contribuable : 30 millions d’euros, entre indemnisations et mesures de protection.


Fin 2017 : 74 ZPP (Zones de Présence Permanente) et 57 meutes.
Fin été 2018 : 85 ZPP et 72 meutes (soit 26.5 % de croissance du nombre de meutes recen- sées) !
La réunion loup officielle d’Octobre à Lyon constatait la présence de plus de 500 loups.
Et ce malgré l’activisme des pro-loup qui demandent à leurs membres de détruire soigneusement toutes traces de présence du loup ( traces de pattes, crottes, etc…) pour empêcher au maximum une estimation valable de la population lupine.
Dans les Bouches du Rhône, le loup est présent sur au moins 3 sites : Ste Victoire, Ste Baume, Monts Auréliens. Une meute a été photographiée à Trets.

Or le plan loup dit avoir pour objectif 500 loups à l’issue de 2023. Nous dépassons déjà l’objectif, 5 ans avant. Et, avait écrit le gouvernement, « une fois l’objectif atteint, le dispositif de gestion de la population de loups sera réexaminé ».

Que va-t-il se passer ? Ne vous faites aucune illusion, nous allons une fois de plus être bernés par les écologistes pro-loup qui sont installés à tous les niveaux de décision, et surtout les plus hauts, aussi bien en France qu’au niveau de l’ Europe et de Bruxelles.

Déjà l’ONCFS écrit :
 » au sortir de l’hiver 2019 on en saura plus sur l’estimation des effectifs » .
Et  » L’ONCFS travaille d’ores et déjà pour être en mesure de nourrir les réflexions pour la révision des modalités de gestion si cette évolution se poursuit cet hiver « .

Donc 2 questions :
Quand la nouvelle estimation officielle du nombre de loups sera -t -elle publiée, et quelle réalité aura-t-elle ?
Quelles décisions seront prises, ou va-t-on fixer un nouveau seuil de viabilité , à 1.500 loups par exemple ?

On peut penser que, sauf surprise, il faille s’attendre à plus de 1.500 loups fin 2023, au lieu des 500 « espérés ».

A noter qu’en Allemagne, dans le Brandebourg, les loups se sont « habitués », et maintenant attaquent les chiens de chasse en battue pendant la chasse, sans s’enfuir devant les cris des traqueurs ou postés assistant à l’attaque, ni devant les coups de feu tirés en l’air pour tenter de les faire fuir.

Les chasseurs de la région sont d’ailleurs en train de modifier leurs habitudes de chasse en battue compte tenu de ce danger pour les chiens: des surfaces chassées plus petites, des chiens de petit pied suivis de près, voire les chiens tenus en laisse en cas de présence avérée du loup sur le territoire traqué !

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